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dimanche 27 septembre 2009

Androphine Lyssandre Berrywell Von Sylhën

Une histoire traversant les siècles et les dimensions : Androphine Lyssandre Berrywell Von Sylhën .

-Mais enfin, mon frère ! Vous ne pouvez pas, c'est impossible ... Mais ... Mais qu'est-ce que faites vous ?! Ruben !! Ecartez-vous !

~~~

J'observais ces nobles personnes discuter entres elles autour des différents mets. Ils étaient nombreux, moi j'étais assise à cette table au fond de la salle, j'observais la petite fête qui battait son plein sans se rendre compte de qui se tapissait dans l'ombre.

Cette fête en l'honneur du début du concours annuel était organisée par Nillan Von Desdüm, un concours de création d''êtres chimérique, mon frère y participait pour la première fois. Cette nouvelle mode à mis chemin entre la médecine scientifique et la sorcellerie était très en vogue depuis quelques années maintenant. Je cherchais vainement du regard mon frère, il devait être parmi ces gens importants dans le salon privé, j'en était certaine mais je ne pouvais m'empêcher de le chercher. Il fallait que je lui dise, il le fallait.

-Allons Lyssandre, ne restez pas seule dans l'ombre, suivez-moi, je vais vous présenter à des amies.

Je ne prenais pas la peine de me retourner, ayant reconnu la voix cassante de ma mère.

-Mère, je vous prierez de vous rendre compte que je ne suis plus une enfant, vous ne pouvez pas m'obliger à vous suivre.

Lui disais-je voyant qu'elle ne ma laisserais plus sans compagnie, elle ne voulait pas comprendre que la seule compagnie que j'accepterais c'était elle, ma moitié, mon âme.

Bien sur notre conversation ne parut pas inaperçue, et quelques regards se dirigaient vers nous, il me semblait même entendre quelques murmures de désapprobation. Il est vrai que tenir tête à l'un de ses parents lorsque nous n'avions pas encore trouver notre moitie était considéré comme inconvenable. Mais le fait étant que, ma moitie je l'ai trouvée, une charmante jeune fille du doux nom d'Anabelly Herran, malheureusement nous ne sommes pas du même rang sociable, ce qui à provoquer le refus de mes deux parents, même de mon propre frère. Il faut l'accord d'au moins une personne de la famille proche des deux âmes pour être considéré ensuite comme un être à part entière. Tant que le refus persistera, je ne serais qu'une moitié, un être inachevée.

-Écoutez moi bien mademoiselle Von Sÿlhen, cette jeune fille n'est pas digne de notre famille, elle n'a aucun lien avec quelconque noblesse, votre liaison est impossible, vous avez eu envie de trouver votre moitié alors vous avez cru qu'elle était cette personne, mais il n'en est rien !! Et maintenant suivez-moi.

-Non, je ne vous suivrez pas, je suis un être complet que vous le vouliez ou non, Anabelly est MA promise !

Le ton de la discussion devenait cassant et sec, mais je ne pouvais pas laisser ma mère m'empêcher d'être complète.

-Ne racontez pas n'importe quoi, vous me faites honte !!

-Et bien dans ce cas, je me retire !

Furieuse, je partais à grands pas. Je n'avais pas trouvé mon frère pour le lui dire, tant pis.

Une fois sortie de la demeure, je ralentissais le pas, la fraîcheur du soir était agréable, le vent soufflant fort avait détruit ma coiffure, et me giflait le visage mais cela me réveillait de cette ambiance chaude et enivrante de ce genre de soirée que je venait de fuir.

-Dame Sy ?

La seule personne m'appelant ainsi était mon frère, heureuse de le rencontrer en un endroit à l'abri de tout regards et oreilles indiscrètes.

-Oh, Ruben ! Il fallait que je vous confie quelque chose de très important !

Son regard s'illuminait étrangement tandis que je lui confiait mon secret :



-Avant de vous le dire j'aimerais que vous promettiez quelque chose.

-Tous ce que vous désirez ma soeur.


-J'aimerais votre accord. Je vous en conjure mon frère, Anabelly est mienne, je ne pourrais pas vivre sans elle.

-Dame Sy ... Je ne peux accepter, cette jeune fille n'est pas de notre rang, je ne comprends pas comment le lien a-t-il pu s'établir ...

-Je vous en supplie ! Oh Ruben, mon frère, je suis si désespérée. Je ne comprends pas moi non plus, il n'empêche que nous nous aimons, je ne peux pas nier ce lien. Nos parents ne veulent comprendre cela, j'espérais que vous au moins ...

-Ne soyez pas désespérée Dame Sy. Mais si ce lien existe vraiment, je comprends. Je vous donne mon accord à une condition. Lorsque ... Lorsque j'aurais trouver ma moitié quelle qu'elle soit, vous me donnerais votre accord en retour.

-Bien évidement mon frère ! Sauf bien sur, si votre moitié est une femme, cela serait contraire à nos lois ...

-Promettez-moi seulement votre accord, quelque soit ma moitié ...

-Je ... Et bien, c'est d'accord.
Je dois vous faire part d'une nouvelle qui m'a scandalisée, ce pourquoi je vous cherchais.

-Je vous écoute Dame Sy.

-Il y à un tricheur parmi les concurrents.

-Comment ?!

-Je n'ai entendu que sa voix, je ne sais pas de qui il s'agit, il projette de renverser chaque concurrents, il n'est pas seul, il complote avec quelqu'un d'autre, il lui parlait par téléphonie.

-C'est très grave ce que vous me dites là, êtes sûre de ce que vous avez entendus ? Il faut le retrouver et l'en empêcher...

-Certainement...

-Ah vous voila !! Mademoiselle Von Sylhën ! Votre mère m'a chargée de vous raccompagner en votre demeure, et veiller à ce que vous restiez dans vos appartements.

Le majordome de la famille arrivait à grand pas, c'était un homme vieux et doux. Je le jugeait du regard pour lui exprimer mon mécontentement, mais je ne pouvais pas lui faire de remarques désobligeantes, il ne faisait que son devoir, à savoir obéir sans poser de questions à mes parents.

Ainsi nous étions de retour tout deux, Ruben étant retourné au buffet dans l'espoir de découvrir qui complotait sa victoire forcée.

~~~

La fin du concours approchait à grand pas, et Ruben n'avait pas encore finis sa chimère. Pour tout dire, il n'en était qu'aux calculs et recherches, il avait rassembler bon nombre d'ingrédient et fait quelques essais sans trop grand succès. Mais il ne cessait de me répéter qu'il était sur la bonne voix, ce n'était qu'une question de temps. Mais justement, le temps était compté.

Finalement, un beau soir, ce devait être trois jours avant la fin. Il toquait à ma porte l'air tout excité. Je lui demandait en vain pourquoi venait-il en cette heure tardive.

-Venez ma soeur, il faut que je vous montre !!


-Euh, bien.

On allait en direction de son laboratoire, et je comprenais qu'il s'agissait de son concours.


-Vous avez enfin achevez votre oeuvre ?!

Lui demandais-je, l'euphorie venant de me gagner.


-Presque ma soeur, presque !!

Il semblait cependant gagner par une nervosité étrange que je ne comprenais pas.


Descendus enfin jusqu'au laboratoire de mon frère, il s'arrêta un cour instant devant la porte avant de l'ouvrir et m'inviter à y entrer, ce que je fit bien évidement...

Alors qu'il fermait à clef la porte un air de folie sur le visage je comprenait qu'il allait se passer quelque chose.


-Ruben, voyons mon frère, tous le monde dort en ces heures si reculées, personne ne viendrait s'aventurer dans votre laboratoire...

-Je le sais Dame Sy, je le sais.


Son regard plus fou que jamais me semblait me brûler le visage, il s'approchait à peu feutré, instinctivement je reculais.

-Dans ce cas, mon frère il n'y à aucune raison de nous enfermer... Que vous arrive-t-il, vous me semblez troublé ?


-Oh mais si, bien au contraire, imaginez ne serait-ce qu'un instant que l'expérience ne s'échappe... Je ne suis jamais aussi bien qu'en ce moment.

Son ton devenu un souffle presque inaudible.


-Mais que dite vous, je ne comprends pas, l'expérience ?

Ruben me plaquait alors au mur ou je m'était arrêter de reculer, sans comprendre, ses lèvres s'écrasèrent contre les miennes, choquée j'ouvrais grand mes yeux et tenter de le repousser en vain. Lorsqu'il se retira le regard devenu vide il m'annonçait ces mots terrifiants :


-Dame Sy, je vous aime, je vous ai refuser Anabelly car je ne pourrais accepter qu'un autre être que moi puisse vous désirer autant que moi.

Interloquée. J'étais littéralement tétanisée, mon frère avait perdu la tête.


-Mais enfin, mon frère ! C'est impossible, vous ne pouvez aimer une femme, vous êtes un homme ! Vous vous devez d'aimer un homme, c'est totalement absurde. Et puis, nous sommes liés par le sang, vous savez que votre amour est un double péché !!

-J'en suis conscient Dame Sy, mais mon amour pour vous est vrai et pur, je vous aime plus que tout au monde.

-Ca suffit maintenant ! Ruben vous avez perdu la tête, si vous vous reprenez dés à présent je m'engage à ne rien souffler de cet incident. Vous avez trois secondes pour m'annoncer que vous me faites une blague de mauvais genre !


-Non. Dame Sy, vous allez m'appartenir corps et âme. Ne vous inquiétez pas, je conserverais votre beauté pour l'éternité, et je gommerais vos infimes défauts.

La peur m'envahissant lentement comme un poison dans mes veines, je me précipitais vers la porte avant de me souvenir qu'elle était vérouillée.


Je me retournais désépérée vers mon frère qui m'avait rejoins.

-Ruben ?! Mais ... Mais que faite vous !! Nooon !!!!

Une violente douleur me traversait le corps à une vitesse phénoménale: il venait de m'injecter un somnifère qui se répendait le long de mon corps. Le noir, puis, plus rien.

~~~

-Androphine !

-Maître Sy ?

Je m'inclinais avec respect, Maître Sy est mon créateur, sans lui je n'existerais pas, il m'a créée dans le but de remporter un concours, un concours de chimère, d'après lui, je suis le seul être créer ayant la parole.

-Nous devons nous y rendre.

-Bien.

~~~

-Félicitation à Ruben Downell Von Sylhën pour avoir créer la première chimère dotée de parole et de pensée !!

J'entendais les applaudissements de l'assemblée, Maître Sy devait être vraiment heureux. J'étais aux côtés des autres créatures créés par les concurrents, toutes me regardaient avec anxiété certaines même avec peur, elles s'étaient toutes rassemblaient dans leur coin à l'opposé de l'endroit ou je me trouvait. Je ne comprenait pas l'inquiétude qui leur pesait. Je ne me questionnais pas plus longtemps Maître Sy accompagné des organisateurs étaient venu me chercher.

~~~

De retour dans son laboratoire, Maître Sy semblait préoccuper. Alors, il m'autorisa enfin à me regarder dans ce grand miroir, ce que j'avais tant envie depuis qu'il m'avait créée, je n'avais pas comprit d'ailleurs pourquoi il avait refuser avant...

Non sans appréhension je me dirigeais vers cet étrange objet qui reflétait se qui se trouvait devant lui, peut-être ressemblais-je à une créature hideuse et effrayante, ce qui expliquerait pourquoi ces autres chimères avaient si peur de moi.

Je relevais doucement la tête face à l'encadrement gigantesque. Mon visage pâle était celui d'une femme, mon visage était beau, très beau, mais avait ce quelque chose de glacial et effrayant, mon buste, celui d'une femme aussi, je voyais sur ma peau pâle abîmée par des contusions mal soignées cachées tant bien que mal par des haillons qui semblaient être auparavant un riche textile humain. Au niveau de mon bassin, de longues et frêles paires de jambes, telles des pattes d'araignée...

- Mais... Mais qu'est-ce que...

-Androphine... Il faut que te dise quelque chose.
Tu te nomme Lyssandre Berrywell Von Sylhën, tu es ma soeur...

Petit à petit la douleur du poison qu'il m'avait injecter lorsque j'était encore un être humain retraverssait mes veines, une haine profonde me serrant le coeur, les images defillaient devant mes yeux, il était mon frère, il avait commis deux terrible péchés, il aimait une femme qui avait le même lien du sang, moi.

-Non... Ruben !!
Vous m'avez... vous m'avez transfirmer en chimère !! Ruben !! Je vous tuerais !!

-Non non je vous en pris Dame Sy, c'était pour votre bien, il le fallait, oui il le fallait...

Son regard vitreux et absent, son visage tordu par la culpabilité et la folie, il se jettait sur moi en implorant mon pardon.
Mais comment lui accorder cela ? Il venait de détruire mon existence, mon corps, ma vie je ne suis même plus humaine, et Anabelly ? Pourrais-je la revoir ? Non c'était impossible.
Doucement, lentement, je me saisissait d'un scalpel qui trainait sur le plan de travail.

-Ruben , la seule chose que je puisse vous accorder c'est une mort lente et douloureuse en compenssation de ma vie étérnelle vide et sans but... Vous m'avez trahis, vous m'avez utiliser pour vos expériences douteuse, vous m'avez priver de ma promise, vous avez commis deux terrible fautes en m'avouant votre amour interdit, comment voulez-vous que je pardonne de tels actes ?

Je ne me souviens plus vraiment ce qui s'est passer ensuite, je revois le corps agonisant de mon frère, ses mains s'aggripant en vain aux pans de ma robe, le sang, partout je ne voyais que le sang, le mien, le sien, ce laboratoire sanglant que j'essaie de banir de ma mémoire sans succés.

J'ai traversser un des derniers portails dimensionnels afin d'échapper à la réalité de ce monde dans lequel j'ai depuis toujours vécue. Laissant derrière moi une vengance qui ne serra à jamais épanchée.

samedi 19 septembre 2009

Tolerence

Aprés une petite abscence, voici ç.A. de retour =D
On commence tout de suite par le théme de septembre.
Avec Eldwig, voici une façon, que j'éspére être poétique, de montrer la discrimination et la violence.

"On aime avec la même force et la même tendresse, pourquoi certaines personnes ne veulent pas comprendre cela ?
Oui pourquoi devons-nous subir ces souffrances à cause d'eux ?"