"Un passé lointain ..."

Arrivée un jour de pluie, une pluie belle et triste, celle de mes yeux.

Arrivée un jour de désépoir, un déséspoir opressant, le mien.

Arrivée un jour ou je me disait qu'il n'y avait plus rien qui me raccroche ici.

Elle frappa à ma porte.

Je lui ouvrit, elle me sourit.

Un sourire si trite, son visage exprimait la solitude.

Elle avait l'air de souffrir derrière ce si beau sourire.

Elle avait l'air de pleurer derrière ses yeux yeux pétillant.

Je la fit entrer.

Elle se blotit en un coin du feu.

Elle avait fermés ses yeux.

Je la regardait ainsi des heures.

Je ne savait même plus ce que je faisait avant qu'elle n'arrive.

D'ailleurs rien n'avait de sens avant son arrivée.

Elle était si fascinante.

Elle était si belle.

Elle était si seule.

Elle était si triste.

Elle était si mystèrieuse.

Si étrangère.

.

Quelques longues années plus tard~

.

J'ouvrit la porte.

L'intèrieur était gris de poussière.

Elle était là.

Elle n'avait pas bouger.

Devant la cheminée éteinte.

Pauvre petite chose.

Elle avait attendue si longtemps qu'on vienne la chercher.

Elle avait attendue si longtemps la compassion.

Elle avait attendue si longtemps un peu d'amour.

Elle avait attendue.

Si longtemps.

.

Le temps s'était figé pour elle.

Le temps avait voulu lui donner un peu de bonheur.

.

Je la prit dans mes bras.

Elle était froide.

Elle ouvrit doucement les yeux.

Elle me sourit.

Un si beau sourire.

Un si triste sourire.

Elle me dit.

Tu es venue ?

Tu es venue me chercher ?

Tu es venue m'aimer ?

Je n'ai pas pu lui répondre.

Je l'ai ammenée chez moi.

Je l'ai envloppée de soie.

Je l'a serrée contre moi.

Et je l'ai laissée ici.

Elle me sourit.

Ce n'est pas grave,

Je ne t'en veux pas,

Tu n'es pas celle que j'attendais.

En disant cela.

Elle ferma les yeux.

.

Belle inconnue.

Mais qui donc attends-tu si longtemps ?~

.

Des ronces noires et pouries avaient poussées.

Des roses noires fannées jonchaient le sol.

Elle était là.

Couchée sur ce sol si sale.

Elle semblait rayonner et mourir.

Elle avait été si seule.

Si longtemps.

Pauvre petite chose.

.

Je la prit dans mes bras.

Et la lui ammena.

Ses yeux s'ouvris.

Elle la regarda avec tristesse.

Elle la serra dans ses bras en pleurant.

Elle ne dit rien, ne sourit pas.

Elle me dit.

Je t'ai trouvée.

.

Ne cherchez pas un sens, vous vous y perdrerez, sachez seulement que ce texte reflète un peu ce que ressent Eldwig, la petite semble être bien perdue dans son univers poétique sans queue ni tête ...